Investir dans des fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) ou des fonds d'investissement de proximité (FIP) :
- permet de diminuer le montant de son Impôt sur le revenu (IR) ;
- et constitue une solution intéressante de diversification de portefeuille.
Avant de vous engager dans ce placement risqué et à long terme (entre cinq et dix ans), mieux vaut toutefois en connaître ses contraintes :
- au niveau de la composition de ses actifs ;
- des possibilités de cession et de rachat de ses parts ;
- du dénouement à la sortie du fonds.
La composition des FIP
Les fonds d'investissement de proximité (FPI) sont constitués :
- de 40% maximum de placement librement choisis par le fonds en fonction de sa stratégie d'investissement (actions, obligations, Sicav...)
- de 60% minimum de titres (actions, parts de SARL) émises par des petites et moyennes entreprises (PME), dont 10% au moins de PME régionales créées ou exerçant une activité depuis moins de cinq ans.
Conditions pour être éligible
Pour être éligibles aux FIP, les PME doivent remplir certaines conditions :
- avoir leur siège social dans un Etat membre de l'Union européenne, en Norvège ou en Islande ;
- être soumises à l'impôt sur les sociétés ;
- ne pas être cotées, sauf exception, sur un marché réglementé français ou étranger ;
- exercer leur activité dans la zone géographique définie par le fonds, c'est-à-dire une zone correspondant au maximum à trois régions limitrophes françaises.
Toutefois, pour être éligible à la réduction d'impôt IR, les sociétés doivent en outre :
- employer moins de 250 personnes ;
- avec un chiffre d'affaires annuel inférieur à 50 millions d'euros ou un bilan n'excédant pas 43 millions d'euros ;
- être détenu à hauteur de 75% au moins par des personnes physiques ou des entreprises de même nature ;
- exercer une activité commerciale, industrielle, artisanale, agricole ou libérale ;
- être en phase d'amorçage, d'extension ou de développement.